Atelier :"Faites des monstres"
Les enfants ont assemblé des matériaux de récup les outils ont virevolté dans tous les sens et les monstres sont apparus...
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Les enfants ont assemblé des matériaux de récup les outils ont virevolté dans tous les sens et les monstres sont apparus...
Une belle ambiance avec des enfants qui avaient été bien préparés. Ils étaient manifestement heureux de s'exprimer avec beaucoup d'intelligence et de créativité. Les ateliers se sont déroulés sur deux jours. Un premier atelier où nous sommes partis sur le thème du bouquet. Le deuxième, c'était le mot protéger. Il y avait de nombreux matériaux. Un grand tourbillon de visseuses, agrafeuses, clouteuses, ficelle, fil de fer, un peu de peinture et voilà le résultat:
A l'origine, c'est un casier d'imprimeur à la patine émouvante. Je l'ai commencé il y a deux ans. Abandonné et repris de nombreuses fois et puis il y a une semaine, j'ai tout repeint en blanc et rajouté des couleurs qui chantent.
"Dans la solitude de son atelier, l'homme a saisi le dernier casier d'imprimeur. Il contemple avec émotion les traces du temps. Tels des microsillons qui feraient vibrer l'œil d'une musique bouleversante. Une mélodie lumineuse qui donne envie de repeindre ses rêves, couleurs de fauves éblouis."
Casier d'imprimeur, métal,pierre, briquet ancien, tampons encreurs, laine de mouton,pierre à aiguiser etc...
65/45cm
ht 36cm/ larg 61cm/ ép 19cm
Assemblé sur un vieux patin à roulettes, ce rhinocéros-machine
fabrique des nuages élaborés.
Sortes de mirages qui effraient l'ennemi et le jettent dans une confusion propice à la défaite.
(Ce texte possède une suite que je placerai au-dessous sur une plaque aimantée.
Je le publierai très prochainement sur ce blog).
L'enfant, bientôt roi, avait imaginé, pour épater sa princesse, une machine à fabriquer des nuages en forme de rêves. Des mirages stupéfiants sortaient de sa grosse cheminée et remplissaient le ciel de créatures fantastiques et d'animaux fabuleux.
De l'autre côté des montagnes, les barbares se préparaient au carnage. Le front haineux et la bouche écarlate, ils avançaient sans entrave vers le royaume tranquille.
Pendant ce temps-là, à l'abri du château, la princesse riait et c'était comme une pluie de tendresse qui s'éparpillait dans le coeur de notre prince.
C'est alors que la grosse machine se mit à tournicoter de la turbine et, après quelques hoquets, nous pondit un géant rigolard si vaste qu'il semblait caresser les étoiles. Les barbares, soudain figés par cette prodigieuse menace, firent volte-face, et se perdirent dans les brumes.
La princesse riait toujours et c'était, pour notre petit prince, comme un grand soleil sur l'herbe qui tremble.