L'enfant arbre
marbre rouge
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marbre rouge
Nous irons dans les jardins de miel
où nos ancêtres farouches et beaux
riaient comme des enfants.
Je t'emmènerai dans les territoires d'insouciance
loin du fer de leurs fusils.
L'espoir est une neige dorée
et nous sommes riches d'avenir.
"Le texte est venu avec la sculpture"
Contrairement aux autres gens , il évitait de marcher dans les cacas de chien non pas par dégoût, mais par une sorte de respect mystique pour ces beaux étrons fumants qu'il découvrait lors de ses marches citadines.
Le loup du causse est timide, discret, il a le corps érodé par les années et il chante sous les étoiles dans l'ombre mystérieuse des dolmens.
Il a fait une apparition furtive dans mon atelier, juste le temps de le photographier.
matériaux: brique et vieux porte-manteaux
La main est en stéatite. C'est ma propre main avec quelques libertés dans les proportions.
Il y a quelques années, je me souviens, en prenant le métro , j'étais fasciné par les mains à la beauté puissante des noirs. Ouvriers, maçons, le ciment révélait sur leur peau sombre une infinité de sillons clairs comme on imaginerait la terre craquelée de l'Afrique. Un réseau infini de chemins. Ironique métaphore de la liberté face au poids des solitudes et du vertige des hauts murs de nos grandes cités.
Petit exercice de balayage façon land art devant mon atelier ou comment nettoyer le pas de sa porte tout en s'amusant.
La toilette du petit ours (calcaire brun- gris avec fossiles).
L'homme-tortue, stéatite
Le vieil homme était arrivé un matin sur cette plage. Il avait souri à ces petites créatures qui enterraient leurs oeufs avec une lenteur cérémoniale.
Il s'était regardé dans une flaque d'eau et son visage était pareil à ces tortues : sillonné de profonds chemins. Les yeux fermés sur le vertige d'une vie, il s'apprêtait à basculer dans l'infini. Soudain, il sentit un océan de détresse autour de lui: l'air vibrait d'ailes impitoyables et les précieux oeufs s'envolaient vers les ventres avides des oiseaux.
Alors, il sortit de sa poche un long boomerang de bois poli par l'amour et le temps puis traça un grand cercle protecteur dans le ciel de sa vie nouvelle.
Gérard