Ikhar
Ikhar a la tête amoureusement patinée par les mains calleuses d'un paysan Lotois, car c'est une poignée de porte de grange. Son corps ailé provient lui aussi d'une planche érodée trouvée au même endroit.
Ikhar prend des libertés avec l'orthographe. Malgré les recommandations de sa maman, il ne met pas de chapeau quand il est au soleil et voilà le résultat...
Commentaires
Avoir des aîles, un rêve constant !
L'histoire d'Ikhar est enseignante sur l'inquiétude-regrets-nostalgie que l'on retrouve chez Jean-Michel Linfort, Louis de Verdal, Pierre Bergounioux (voir le film Le Temps des grâces)... La vie agonie du monde paysan, réincarnée dans un art de récupération... amoureusement, réinvestissant les objets du quotidien à l'abandon en art poétique !